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Transport : revus à la hausse, les nouveaux tarifs prévus en Île-de-France en 2026
information fournie par Boursorama avec Newsgene 28/11/2025 à 14:49
Temps de lecture: 2 min

L’abonnement Navigo s’établira à 90,80 euros mensuels au plein tarif, soit 2 euros de plus que cette année. Illustration. (Iris / Pixabay)

L’abonnement Navigo s’établira à 90,80 euros mensuels au plein tarif, soit 2 euros de plus que cette année. Illustration. (Iris / Pixabay)

Les transports franciliens vont connaître une nouvelle hausse des tarifs au 1er janvier 2026. Billets à l’unité, abonnement Navigo, trajets aéroports… presque toutes les formules sont concernées.

Les tarifs des transports en Île-de-France évoluent au 1er janvier 2026. Île-de-France Mobilités, le gestionnaire du réseau, a rappelé ce jeudi 27 novembre 2025, l’arrivée de ce changement tarifaire annuel mis en place depuis trois ans, rapporte Le Parisien .

Navigo, Liberté +, Imagine R…

La majorité des billets vendus à l’unité voient leur prix augmenter de 5 centimes. Ainsi, le ticket métro-train-RER sera vendu 2,55 euros et le ticket bus-tram à 2,05 euros. Concernant les personnes ayant souscrit à la formule Liberté +, les trajets en métro, train et RER passeront également de 1,99 euro à 2,04 euros. Ceux en bus ou en tram seront facturés 1,64 euro, dont 4 centimes de plus qu’auparavant.

L’abonnement Navigo s’établira à 90,80 euros mensuels au plein tarif, soit 2 euros de plus que cette année. Ceux qui paient chaque semaine devront désormais s’acquitter de 32,40 euros. La formule annuelle grimpe quant à elle de 22 euros pour un prix fixé à 998,80 euros. Destiné aux plus jeunes et aux étudiants, le forfait Imagine R sera facturé 393,30 euros. Dernière évolution : les trajets vers les aéroports d’Orly et Roissy passeront de 13 à 14 euros.

Un vote à venir

Établis selon un accord financier de 2023 avec le gouvernement, ces nouveaux tarifs sont indexés aux projections de l’inflation de l’année à venir, à laquelle s’ajoute 1 point. Mais ils doivent encore être votés le 10 décembre. Mais s’ils sont destinés à « mieux financer les évolutions majeures que connaît le réseau » , comme l’explique Île-de-France Mobilités, le président de l’association des usagers des transports d’Ile-de-France (AUT-IDF), Marc Pélissier ne les considère pas forcément nécessaires cette année. « En 2026, il n’y aura pas grand-chose de neuf sur les réseaux qui pourrait les justifier » , a-t-il réagi.

De son côté, l’organisme évoque la modernisation des lignes et des services engagée ces dernières années : « toutes ces nouveautés ont un coût important, car l’augmentation de la taille du réseau induit une hausse des coûts d’exploitation et de fonctionnement. L’objectif, pour Île-de-France Mobilités, est de répartir cette hausse des coûts d’exploitation sur l’ensemble des acteurs (État, collectivités, entreprises, usagers réguliers et occasionnels, touristes) de manière équitable » .

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